Les tendances du marché immobilier pour la rentrée !

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Après une année 2021 qui a laissé place à une véritable frénésie immobilière suite aux différentes périodes de confinement, il apparait que la tendance depuis début 2022 - et qui est en train de se confirmer en cette période de rentrée - n’est pas du tout la même, révélant un manque de dynamisme évident. C’est pourquoi Orpi Pont du Gard vous aide à y voir plus clair et vous donne les tendances immobilières du moment afin de vous aider à avancer dans votre projet.

 

Des prix stabilisés dans les grandes métropoles et une baisse des ventes dans l’ancien.

On peut observer que les prix de l’immobilier dans les grandes villes françaises se sont stabilisés depuis le début de l’année 2022, tendance qui se confirme en cette période de rentrée. Toutefois les ventes de biens dans l’ancien devraient connaitre une baisse de 5% sur l’exercice 2022, ralentissement essentiellement provoqué par la hausse des taux d’intérêt auquel s’ajoute l’impact du DPE.

Si cette tendance semblerait se confirmer sur l’année 2023, il n’en demeure pas moins que le nombre de ventes dans l’ancien restera élevé avec une nombre de transactions qui dépassera le million. Toutefois la hausse constante des ventes depuis 2014 fait que cette tendance à la baisse doit être soulignée et surveillée de près afin de voir si elle va se confirmer ou s’infléchir dans les années à venir.

 

Une hausse significative des taux d’intérêt.

Tendance enclenchée depuis ce début d’année, la hausse des taux d’intérêts se confirme en cette période de rentrée et continuera même de s’accentuer en 2023 avec des prévisions atteignant les 3,5%, soient des taux que l’on a plus connu depuis 2014.

Constituant un véritable frein pour le marché immobilier mais également de manière générale pour le pouvoir d’achat des français, cette hausse des taux d’intérêt va marquer une rupture et la fin d’une époque où l’envolée des prix de l’immobilier s’accompagnait de taux très bas et des prêts dont la durée pouvait de manière extensible permettre aux ménages d’accéder à la propriété. En cela, l’augmentation des taux d’intérêt peut dissuader à lui seul les futurs acquéreurs dont le projet se retrouve aujourd’hui en stand-by dans l’attente d’une période plus favorable.

 

Une réforme du DPE qui n’est pas sans conséquences.

Encouragée depuis de nombreuses années par l’état à travers divers dispositifs d’aide et de crédits d’impôts, la rénovation énergétique ne sera plus une option mais belle et bien obligatoire très prochainement avec l’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience qui interdira, dès 2025, la location de logements dont le diagnostic énergétique se situe en catégorie G. Puis ce seront ceux classés F qui, à leur tour, ne pourront être mis en vente à partir de 2028.

Depuis le 1er septembre dernier, un audit énergétique doit ainsi être réalisé par les propriétaires afin de déterminer s’ils doivent effectuer leurs travaux en une seule ou en plusieurs fois afin d’atteindre à minima la classe E. Bien entendu cela n’est pas sans conséquences sur le prix de vente de ces maisons pour lesquelles les futurs acheteurs peuvent se positionner avec une offre de prix plus basse et intégrant l’estimation du coût des travaux à effectuer.

Cette décote concerne également les appartements dont les bailleurs ne voulant (ou ne pouvant) pas financer les travaux de rénovation, décideront de les vendre en l’état en y appliquant simplement une baisse de leur prix de vente. À noter que les appartements vendus à titre de résidence principale accuseront une baisse de prix encore plus accentuée en cas de mauvais DPE, victimes collatérales de la valeur verte. En effet, ce nouvel indicateur créé par les notaires entre dorénavant en lice dans la négociation du prix de vente de l’appartement.

 

Un pouvoir de négociation en faveur des acquéreurs.

Si jusqu’à présent, la forte demande sur certaines zones ne permettait pas de constater un écart de prix significatif entre un logement étiqueté F ou G et un autre classé D, le ralentissement de la demande provoque aujourd’hui une véritable inversion des rôles avec des acquéreurs faisant preuve d’une plus forte sélectivité, notamment en cas de DPE défavorable. En effet, comme pour les maisons, les appartements présentant un mauvais DPE dans le cadre de leur mise en vente verront leur prix fortement baisser, qui plus-est conjugué à la hausse des taux d’intérêt. La conséquence à court terme sera une baisse du marché de l’immobilier estimée à 3% sur l’année 2023.

 

Les villes moyennes rentrent dans le rang.

Après une embellie plus que significative et véritables bénéficiaires de « l’effet covid », les villes moyennes restent toujours très recherchées en 2022 mais l’on commence à constater un infléchissement des prix sur ce marché depuis quelques mois. Certaines villes comme Caen ou Limoges voient même leurs prix reculer, les ramenant à un niveau plus cohérent après l’augmentation extrêmement rapide dont ils avaient fait l’objet.

Vous souhaitez connaitre les tendances immobilières locales sur les bassins de Remoulins et Uzès ? Qu’il s’agisse d’un projet d’achat ou de vente, d’un appartement ou d’une maison, toute l’équipe d’Orpi Pont du Gard se tient à votre disposition pour vous conseiller, vous accompagner et contribuer à la réussite de votre projet de vie.

 

Orpi Pont du Gard c’est une équipe et deux agences situées à Remoulins et Uzès !

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